L’intelligence émotionnelle, vous connaissez ? Il s’agit de l’une de ces
fameuses compétences douces (ou « soft skills ») qui confèrent une forte
valeur ajoutée professionnelle, au-delà des seules compétences techniques.
Une personne dotée d’intelligence émotionnelle est ainsi capable
d’identifier les émotions, chez elle comme chez autrui, et d’élaborer une
réaction appropriée. Des aptitudes dont l’évaluation s’avère essentielle
lors du recrutement.
Émotions : de la sensibilité personnelle aux compétences professionnelles
« Ne pas céder à ses émotions » : nous avons tous déjà entendu formuler ce
conseil apparemment avisé, mais qui n’est cependant pas à prendre au pied
de la lettre !
Joie, déception, fierté, peur ou encore colère nous traversent tous à
chaque instant de la journée, dans notre vie privée comme au travail.
Inutile donc de tenter de les laisser de côté : bien au contraire, nous
avons tout intérêt à les apprivoiser.
C’est justement une des qualités développées par les personnes dotées
d’intelligence émotionnelle.
Ce concept, né dans les années 1990, peut se définir comme « l’habileté à
percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la
pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler
les émotions chez soi et chez les autres » (1).
Des aptitudes particulièrement précieuses donc, que les recruteurs
cherchent de plus en plus à sonder parmi les candidats à l’emploi. Elles
sont en effet gage de capacité à :
- gérer calmement les situations complexes et/ou stressantes ;
- mobiliser des tactiques décisionnelles pertinentes ;
- s’adapter au changement et l’anticiper ;
- bien communiquer et promouvoir la cohésion d’équipe.
>> À lire aussi : L’intelligence émotionnelle au cœur des RH
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Intégrer les compétences émotionnelles au cœur du
recrutement
À l’heure où la captation de talents s’avère de plus en plus compliquée en
raison de la pénurie de certains profils et d’une concurrence parfois très
forte entre employeurs, la prise en considération de l’intelligence
émotionnelle des candidats à l’embauche est essentielle. C’est pourquoi son test mérite de compléter les autres procédés de recrutement.
Évaluer les capacités émotionnelles d’un futur collaborateur permet de
mieux le connaître, de lui confier plus facilement des missions
appropriées, des objectifs réalistes, mais aussi de bien l’accompagner dans
la gestion de sa carrière. C’est également l’occasion de repérer les
profils atypiques et d’éviter l’effet de « clonage » qui pèse trop souvent
sur le potentiel de créativité, de développement et d’harmonie du travail
d’équipe dans l’entreprise.
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(1) Mayer & Salovey (1997) Emotional development and emotional
intelligence: Educational implications.