Dans une galaxie pas si lointaine, de nombreuses entreprises ont déjà largement développé la pratique de l’employee advocacy. Une force loin d’être anodine qui leur permet d’augmenter la visibilité de leur marque employeur sur les réseaux sociaux et d’attirer les talents, mais aussi de favoriser l’engagement de leurs salariés. Cette stratégie gagnante ne cesse de prouver son efficacité… Mais pour en tirer tous les bénéfices, encore faut-il adopter les bons réflexes pour faire de vos padawans de véritables Jedi ambassadeurs.
1. Acculturer progressivement vos collaborateurs et les accompagner
C’est une réalité : tout le monde n’est pas forcément à l’aise avec l’utilisation des réseaux sociaux, ni familiarisé à la dynamique de l’employee advocacy.
Pour éviter que votre initiative fasse pschit en décourageant trop rapidement vos troupes, mobilisez en première intention les plus motivés à se lancer, ainsi que les « serial twitteurs ». Mais même si ceux-ci font un usage privé régulier des réseaux sociaux, ils ont besoin d’être formés et bien conseillés pour faire leurs premiers pas d’ambassadeurs.
>> Pourquoi l’employee advocacy peut vous permettre de doper votre recrutement ?
2. Mettre à leur disposition du contenu de qualité à relayer
Pour que les membres de vos équipes parlent de leur entreprise, ils ont besoin d’information suffisamment consistante à diffuser. Et c’est à vous de leur proposer, en partageant avec eux vos productions originales (communiqués de presse, infographies, livres blancs, vidéos, articles de blog…) comme les fruits de votre veille.
> Un conseil : Il peut être tentant d’ouvrir les vannes en grand, en pensant que quantité des posts rime avec visibilité. Sauf qu’un trop grand flot de publications risque de rapidement lasser vos collaborateurs comme leur réseau, et donc par extension, de devenir contre-productif. Faites primer la qualité !
3. Promouvoir la liberté de parole, gage d’authenticité
Sans confiance, pas d’employee advocacy… Vos collaborateurs risquent de ne pas se prêter longtemps au jeu si vous contrôlez la moindre de leur publication, ou ne leur laissez pas les personnaliser selon leurs profils et leurs sujets de prédilection. Leur spontanéité est d’ailleurs la condition sine qua non de l’engagement que leur prise de parole peut générer : exit les posts sans authenticité ! Avec l’employee advocacy, plus de doute, le contenu publié sur vos réseaux doit inspirer confiance, donner envie d’engager un débat ou une simple conversation, stimuler les réactions positives et les partages…
Laissez-leur donc la liberté de choisir les contenus qu’ils souhaitent diffuser (selon leur métier ou leurs affinités) et de formuler leurs posts à leur façon… tout en respectant les bases d’une charte éditoriale partagée : dos et don’ts, éléments de langage, canaux à privilégier en fonction des thématiques abordées, etc.
4. Challenger et gamifier la participation pour l’encourager
Si vos équipes ne doivent aucunement se sentir contraintes d’intégrer votre démarche, rien ne vous empêche de les motiver. Par exemple en constituant quelques équipes pouvant cumuler des points de récompense en fonction de leurs performances, soit symboliques soit convertissables en gratifications (bons de réductions, repas au restaurant, places de spectacle, etc.). Attention toutefois à ne pas transformer pour autant vos ambassadeurs en « spammers ». L’établissement d’un planning éditorial permet à cet effet de juguler les excès de bonne volonté.
>> À lire aussi : L’expérience employé, grande gagnante de l’innovation digitale RH
Le mois prochain, découvrez des exemples concrets et des retours d’expérience dans notre 2ème épisode sur l’employee advocacy. Et en attendant, retrouvez toutes nos solutions de recrutement sur le Portail Entreprise.