Le burn-out n’est pas un simple coup de fatigue. Il s’agit d’une pathologie professionnelle et, plus précisément, d’un syndrome d’épuisement physique, émotionnel et mental lié à un excès d’activité. Vous êtes employeur, manager ou responsable d’équipe ? Mieux vaut savoir quelles sont les mesures à mettre en place pour éviter tout burn-out…
Les symptômes du burn-out
Bien que le burn-out soit souvent appelé « syndrome d’épuisement professionnel », il ne figure pas dans le tableau des maladies professionnelles. Il désigne pourtant un trouble qui sévit dans tous les secteurs, à tous les niveaux hiérarchiques. Il est donc essentiel de connaître le sujet, d’organiser des formations et des rencontres de sensibilisation : en savoir plus sur ce mal-être, c’est aussi mieux le combattre…
Apprenez à différencier burn-out, bore-out et brown-out
Généralement, le burn-out commence par un état d’épuisement qui s’accompagne de sautes d’humeur. Les symptômes peuvent ensuite empirer avec des insomnies ou des trous de mémoire, des maux de tête, des maux de dos, de l’eczéma…
Si rien n’est fait, le burn-out peut également prendre une tournure plus grave : isolement social, dépression… Selon une étude, c’est une pathologie qui augmente la possibilité de développer des maladies cardiovasculaires (1). Dès l’apparition des premiers symptômes, il est donc indispensable de consulter un médecin pour un diagnostic précis.
Comment éviter le burn-out dans vos équipes ?
Pour ne pas en arriver au burn-out, certaines mesures peuvent être mises en place au sein de votre entreprise… Et n’oubliez pas : mieux vaut prévenir que guérir !
- Organisez des réunions d’information et de formation sur le sujet. Pensez aussi à aborder le sujet avec les délégués du personnel pour améliorer les conditions de travail dans l’entreprise !
- Assurez-vous que les objectifs à atteindre soient réalisables dans de bonnes conditions. Soyez particulièrement vigilant en période de surcroît d’activité. Vos collaborateurs pourraient facilement se noyer sous une charge de travail inhabituelle !
- Planifiez le travail le plus en amont possible pour que vos salariés ne se trouvent pas subitement déstabilisés par un accroissement du rythme de travail.
- Vérifiez que vos collaborateurs profitent des congés et RTT auxquels ils ont droit ; l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est essentiel. Vos salariés doivent pouvoir se ressourcer !
- Réalisez régulièrement des entretiens individuels, pour échanger sur leurs postes et discuter de leurs tâches, de leur charge de travail…
- Trouvez des dispositifs pour éviter les sollicitations en dehors des heures de travail, même si les outils numériques peuvent s’avérer pratiques en cas d’urgence. Pensez au droit à la déconnexion !
- Ayez recours aux heures supplémentaires ponctuellement, lorsque la charge de travail le nécessite.
- Enfin, mettez en place des actions pour favoriser la qualité de vie au travail. Des petites initiatives peuvent avoir de grandes conséquences sur le quotidien de vos collaborateurs. Par exemple ? Proposez-leur de profiter des bienfaits du sport en entreprise !
Permettre à un collaborateur de parler et de souffler suffit souvent à désamorcer le burn-out. S’il est dans le déni, vous pouvez lui faire part des changements que vous avez constatés dans son comportement et lui poser quelques questions, avec bienveillance.
Pour la personne qui souffre, prendre quelques jours de repos peut s’avérer très utile. Parfois, une nouvelle organisation pour mieux répartir les tâches et les responsabilités peut suffire à améliorer le bien-être de certaines personnes.
Négliger les conditions de travail, c’est mettre en danger la santé de vos collaborateurs. Soyez attentif à leur bien-être, notamment lorsque votre entreprise connaît une période d’activité importante… Et s’il faut renforcer une équipe pour éviter à ses membres de connaître le burn-out, n’hésitez pas à recruter ! Faites vous accompagner par nos experts pour toutes vos embauches en CDD, CDI, CDII, alternance ou intérim !
(1) Huffington Post Québec, Burnout et infarctus : l’épuisement professionnel serait associé aux risques de crise cardiaque
Crédit photo : Pixabay / TanteTati