Nul n’est à l’abri d’une erreur de recrutement, même les meilleurs des DRH. Le candidat vous semblait parfait mais, une fois en poste, le nouveau collaborateur n’est pas à la hauteur de vos espérances ? Soyez vigilant, un collaborateur qui ne correspond pas aux attentes pourrait impacter négativement son équipe... Mais comment réagir et gérer un mauvais recrutement pour éviter les dégâts ? Voici trois conseils pratiques pour rebondir !
1. Soignez votre phase d’onboarding
Recruter, c’est faire un pari sur l’avenir : personne n’est sûr à 100 % que le retour sur investissement sera positif et de nombreux DRH ont déjà fait face à un mauvais recrutement. Mais ce n’est pas une fatalité. Et même si vous n’avez pas recruté le collaborateur idéal, une intégration bien menée peut faire des miracles :
- veillez à ce que le nouveau venu ait bien compris les exigences de son poste et de ses attributions ;
- demandez à un collaborateur expérimenté d’accompagner ses premiers pas dans l’entreprise ;
- enfin, aidez-le à s’intégrer avec une centaine de jours d’onboarding et des échanges à intervalles réguliers (à J+2, J+7, J+15, etc.) !
2. Identifiez le mauvais recrutement rapidement
Pour bien réagir face à un mauvais recrutement, encore faut-il avoir conscience de son erreur. Certains signes ne trompent pas : manque de motivation, implication limitée, non-respect des engagements, difficultés d’intégration… Soyez attentif aux feedbacks de son manager et de ses collègues. Surtout, ne faites pas la sourde oreille si les avis sont unanimes : la situation pourrait peser sur le moral des troupes !
Une fois le mauvais recrutement détecté, essayez d’identifier les points bloquants pour mieux y répondre. Le problème vient-il d’une simple incompatibilité avec son équipe ? D’une inadéquation entre l’employé et son poste ? Ces questions vous aideront à vous orienter vers les solutions pertinentes. Un travail sur les soft skills peut aider les collaborateurs à mieux travailler avec les nouvelles recrues, par exemple. Et si la situation est une impasse, vous pourriez envisager de placer le nouvel arrivant dans un environnement plus adapté à son profil, éventuellement à un autre poste. De quoi transformer un mauvais recrutement en opportunité !
Découvrez 10 soft skills à repérer dès l’embauche !
3. Séparez-vous du collaborateur en douceur
Aucune solution ne convient ? Les mesures prises ne sont pas concluantes ? Dans ce cas, il faut envisager une séparation. Ce processus a un coût, certes, mais pensez aux effets de ce mauvais recrutement sur le moral et la productivité de l’équipe ! Procédez en douceur. Évitez à tout prix le clash qui tournerait à la foire d’empoigne. Prenez le temps d’échanger avec le collaborateur et de lui expliquer la situation. Ensemble, faites un bilan objectif : relations au sein de l’équipe et avec la hiérarchie, comportement, efficacité, performances...
S’il est encore temps, rompre la période d’essai est la solution la plus simple et la moins lourde de conséquences, pour le collaborateur comme pour vous.
Si cette période est déjà terminée, étudiez les différentes possibilités qui s’offrent à vous : au-delà du licenciement pur et simple, qui doit être dûment motivé, la rupture conventionnelle est un excellent moyen de vous séparer du collaborateur en CDI et de corriger ce mauvais recrutement. À condition qu’il l’accepte ! Faites-vous aider par le département juridique pour savoir précisément où vous mettez les pieds.
Un mauvais recrutement, et c’est toute une équipe qui peut vaciller. Apprenez à repérer une erreur au plus vite pour la corriger sans attendre. Et tirez-en les bons enseignements : assurez-vous d’adapter vos méthodes de recrutement pour qu’une telle situation ne se reproduise plus !
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