Un jeune talent motivé, une entreprise investie, et tous les ingrédients sont réunis pour une histoire qui marche. À condition, bien sûr, de savoir intégrer des jeunes diplômés. On vous livre nos secrets pour mettre en place une collaboration fructueuse !
Casser les clichés sur les jeunes diplômés
Les jeunes diplômés font souvent face à un écueil de taille : les clichés. Pourtant, tous ne sont pas instables, ni inexpérimentés… et encore moins les deux à la fois.
➔ Un jeune diplômé ? Trop long à former…
Si le jeune diplômé n’a rien du routard de l’entreprise, il n’a pas forcément le profil de l’oie blanche. Nombre d’entre eux compensent largement leur manque d’expérience par leur sens pratique, leur autonomie ou leur prise d’initiative. Quant aux jeunes issus de l’alternance, ils connaissent le monde du travail sur le bout des doigts !
➔ Un jeune diplômé ? Trop instable !
Oui, la plupart des millennials – les membres de la génération Y, nés dans les années 1980 (1) – changent d’entreprise plus facilement que leurs ainés… s’ils s’y sentent limités. Cela ne les empêche pas d’apprécier la stabilité : offrez-leur un environnement de travail convivial, innovant, valorisant l’humain et l’initiative. Ils s’investiront entièrement, et pour longtemps !
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Gérer l’onboarding, clé de l’intégration d’un jeune diplômé
Pas question de rater l’intégration des nouveaux venus, en particulier jeunes diplômés ! Leur manque d’expérience est, finalement, leur plus bel atout : ils sont prêts à tout et c’est à vous de les formater aux standards de l’entreprise… en suivant quelques règles pour réussir l’onboarding.
● La règle d’or ? Prendre le temps ! Chaque seconde consacrée à expliquer est une seconde sagement investie. Soyez patient, répétez-vous, faites-leur répéter mais assurez-vous que vos instructions sont claires afin de gagner du temps pour la suite.
● La règle d’argent n’est qu’une suite logique : pour mieux prendre le temps, dédiez-leur un accompagnant. Ce dernier pourra réagir à chaque situation sans attendre la prochaine réunion !
● La règle de bronze, quant à elle, devrait figurer en bonne place dans tous vos guides de bonnes pratiques, quels que soient le service et le collaborateur concerné : faites des points réguliers ! Si la nouvelle génération aime l’autonomie, elle apprécie tout autant de se sentir soutenue et écoutée.
Proposer le bon cadre de travail pour un jeune diplômé
Vous venez de mettre le doigt sur un point sensible pour intégrer des jeunes diplômés : du cadre de travail dépend en grande partie leur envie de rester. Et donc leur investissement, leur productivité, leur efficacité, leur rapidité d’apprentissage… Alors, comment s’y prendre ?
1/ Accompagnez les jeunes diplômés
On insiste ! Un jeune diplômé mérite, a minima, le même accompagnement que n’importe quel autre collaborateur. Idéalement, beaucoup plus, puisqu’il devra faire face à l’incontournable choc entre la théorie et la pratique, ce qui implique une belle dose d’interrogations et de frustrations. Aidez-le à adapter les apprentissages reçus en formation à la réalité de l’entreprise, vous faciliterez sa transition… et votre mission !
2/ Instaurez une relation de confiance
Moteur du jeune diplômé, la confiance le pousse à s’investir, à se dépasser, à se révéler… et vous permet de repérer d’éventuels problèmes en amont. Offrez-lui peu à peu l’indépendance dont il a besoin et, surtout, accordez-lui le droit à l’erreur – en vous assurant qu’un manager ou qu’un collaborateur est en mesure de limiter les dégâts !
3/ Offrez un cadre souple
Rangez la table de ping-pong, les diplômés des générations Y et Z sont bien plus sensibles à la flexibilité des horaires : mêler vie professionnelle et vie privée les dérange moins que leurs aînés, tant que l’équilibre est respecté. Télétravail, bureaux nomades, espaces collaboratifs… de petits avantages peuvent faire la différence. Et si vous choisissez de garder la table de ping-pong, personne ne vous en voudra.
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Fidéliser des jeunes diplômés
Oubliez les anciens leviers : les générations Y et Z n’ont plus les mêmes priorités. Leur obsession ? L’épanouissement professionnel et la qualité de vie au travail. Ils ne travaillent pas pour la gloire, certes, mais le salaire ne leur suffit pas, loin de là !
● Ne négligez pas leur évolution
Les jeunes diplômés voient loin : ils veulent avancer, progresser, évoluer. Pas question, pour eux, de passer leur vie professionnelle sur un seul et même poste. Vendez-leur un plan de carrière, mettez en avant les possibilités d’évolutions de leur poste… et concrétisez-les : les millennials et les centennials – les membres de la génération Z, nés dans les années 1990 (1) –, se contentent rarement de belles paroles. Offrez-leur des formations en restant à l’écoute de leurs envies : ils pourraient vous surprendre, et pour le meilleur.
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● Favorisez leur engagement
Souvenez-vous, donner du sens au travail est au cœur des préoccupations… Impliquez-les dans la vie de l’entreprise, valorisez leur rôle, aidez-les à se sentir utiles, ils vous le rendront ! Les nouvelles politiques RH l’ont bien compris et font la part belle à l’engagement des employés : employee advocacy, recrutement par cooptation, team building, engagements sociaux… À vous de jouer !
Certains les voient comme une chance, d’autres comme un risque. Les jeunes diplômés ne demandent pourtant qu’un minimum d’habileté pour révéler leur potentiel… Quelques valeurs, un peu de temps et de bonne volonté suffisent à intégrer des jeunes diplômés et à fidéliser ces perles rares sorties de formation !
(1) L’express, La génération Z