Employeurs : qu'est-ce que l'apprentissage ?
CAP (certificat d’aptitude professionnelle), BP (brevet professionnel), Bac Pro, BTS (brevet de technicien professionnel), DUT (diplôme universitaire de technologie), Licence ou encore Master… La grande majorité des diplômes de l’enseignement secondaire et supérieur peuvent être préparés en alternance .
Pour cela, les étudiants doivent signer un contrat d’apprentissage avec un employeur, sur une durée de 6 à 36 mois selon la formation suivie. L’apprenti alterne alors périodes dans votre entreprise et périodes en formation, selon un rythme qui diffère en fonction des filières et des établissements pédagogiques : temps partagé en semaine, 1 semaine sur 2, 2 semaines consécutives sur 4…
En théorie, le contrat d’apprentissage a pour vocation de s’inscrire dans une poursuite d’études. Son fonctionnement a dès lors une logique formative forte : jusqu’à 50 % du temps est passé en cours, et le travail en entreprise est encadré par un tuteur désigné.
Votre apprenti n’en reste pas moins un salarié : il est rémunéré sur la base d’un montant brut mensuel variant de 27 % à 78 % du SMIC en fonction de son âge et de son nombre d’années dans l’entreprise (hors heures supplémentaires). Ce salaire est exonéré de cotisations sociales, et l’embauche en apprentissage peut permettre à l’employeur de prétendre à un crédit d’impôt ainsi qu’une aide de l’État de 8 000 euros (pour contrat alternance de 12 mois ). Prolongement de cette aide exceptionnelle de l’État pour l’embauche d’alternants de moins de 30 ans jusqu’au 31 décembre 2022.
À voir aussi : L'alternance fait peau neuve : tous les changements de 2019
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