Métro, bus, voiture personnelle, covoiturage, deux-roues… Comme la plupart des Français, vous habitez trop loin de
votre travail pour vous y rendre à pied ? Vos déplacements sont alors très souvent synonymes de frais
supplémentaires. Des dépenses que vous pouvez pourtant parfois réduire en profitant des différentes aides possibles
: par exemple pour l’achat de votre abonnement de transport public, d’un vélo ou d’une voiture, ou encore pour la
prise en charge de vos frais kilométriques…
Cet article est une synthèse des principales règles générales en matière d’aides aux déplacements
domicile-travail, pour lesquelles il existe parfois des cas particuliers et des exceptions.
Se déplacer pour aller au travail : les aides financières obligatoires
Les abonnements de transport public ou de location de vélo : 50 % financés par votre entreprise !
Bus, métro, tram, train, ou encore service public de location de vélo : des modes de déplacement « doux » qui offrent
deux avantages ! Premièrement vous préservez la planète grâce à ces transports peu polluants. Et deuxièmement, vous
avez droit à une aide financière versée obligatoirement par votre employeur, d’au moins 50 % du montant de
votre abonnement. Et cela, quelles que soient la durée de votre temps de travail et la nature de votre
contrat : CDI, CDD, alternance, intérim et stage sont concernés.
Seuls les abonnements sont pris en compte : annuels, mensuels, hebdomadaires (les
titres achetés à l’unité sont exclus de ce dispositif). Ils sont pris en charge sur la base d’un tarif de 2de
classe, en fonction du trajet le plus court entre chez vous et votre lieu de travail.
Pour en bénéficier, il suffit de procurer à votre employeur (ou à votre agence d’emploi, si vous êtes intérimaire) un
justificatif d’abonnement. Le montant de sa prise en charge financière est alors précisé sur votre fiche de paie.
Elle peut éventuellement se cumuler avec d’autres aides versées par l’employeur, mais cette fois-ci de façon
facultative. Par exemple avec le forfait mobilités durables : lorsqu’il existe dans
l’entreprise, il permet aux salarié·es de financer en partie leurs frais de mobilité « douce », selon les conditions
fixées par chaque entreprise ou accord collectif : vélo, covoiturage, transport public (pour la part non prise en
charge de façon obligatoire), etc.
> À lire aussi : Jeunes actifs : toutes les aides qui vous sont dédiées !
La prime de 100 euros au covoiturage
Vous avez décidé d’expérimenter le covoiturage ? Bonne idée : vous allez réaliser des économies en partageant vos
frais, et diminuer significativement votre empreinte carbone !
Et pour vous inciter à franchir le pas en tant que conducteur ou conductrice, pour les petits trajets du quotidien
(inférieurs à 80 km), l’État vous propose une prime de 100 € au total :
- 25 euros pour votre 1er trajet ;
- 75 euros après 9 trajets réalisés dans les 3 mois suivant votre 1er trajet covoituré.
Pour cela, vous devez passer par une des 20 plateformes de covoiturage éligibles au dispositif. La
prime est versée sous forme monétaire ou de bons d’achat alimentaires.
La déduction des frais de déplacement de votre revenu imposable
Quels que soient les modes de transport que vous utilisez pour vous rendre au travail, les frais qu’ils engagent sont
au moins en partie pris en compte automatiquement par les services des impôts. En effet, 10 % de vos
revenus, pour un minimum de 472 €, sont toujours déduits de façon forfaitaire de votre revenu imposable, au
titre des frais professionnels.
Mais si vous estimez que vos frais professionnels réels, notamment de déplacement domicile-travail, sont supérieurs à
ce forfait, vous pouvez demander la déduction de leur valeur réelle. Pour cela, en cas de déplacement
domicile-travail, vous devez vous baser sur :
- vos factures de titres de transport ou vos factures d’abonnement, en cas de transport en commun ou de service de
location d’un vélo ;
- d’un barème d’indemnités kilométriques si vous utilisez une voiture ou un deux-roues motorisé, sous diverses
conditions.
> À lire aussi : Première déclaration de revenus ? Suivez le guide !
D’autres aides, cumulables aux précédentes, sont
spécifiquement dédiées aux personnes en situation de handicap : elles peuvent couvrir leurs frais de
déplacement domicile-travail jusqu’à 12 000 € par an : équipement de leur véhicule individuel ou du
véhicule d’un tiers accompagnant, taxi, transport adapté, etc.
> À lire aussi : Bénéficier de la RQTH : 5 idées reçues à combattre !
Acheter une voiture ou un vélo : les différentes aides possibles
Le bonus vélo
Vous êtes plutôt vélo classique ou vélo électrique ? Dans les deux cas, sachez que vous pouvez bénéficier d’une aide pour en acheter un neuf :
- Pour l’achat d’un vélo électrique (d’une puissance inférieure à 0,25 kilowatt et d’une vitesse limitée à 25
km/h) : un bonus de 300 € si votre revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 14 089 €, ou un
bonus de 400 € si votre revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 6 358 € (ou si vous êtes en
situation de handicap) ;
- Pour l’achat d’un vélo classique : un bonus de 150 € si votre revenu fiscal de référence par part est inférieur
ou égal à 6 358 € (ou si vous êtes en situation de handicap).
Revenu fiscal de référence par part = revenu de référence de votre foyer fiscal divisé par le nombre de parts qui
le composent (1 part pour une personne seule, 2 parts pour 2 conjoints, 2,5 parts pour 2 conjoints et un enfant,
etc.)
La prime à la conversion
Vous devez mettre à la casse votre véhicule actuel ? L’achat ou la location de votre nouveau véhicule pourra bénéficier d’une aide qui varie en
fonction du type de véhicule que vous allez acheter ou louer, de votre niveau de revenu et parfois de la distance
qui sépare votre domicile de votre lieu de travail.
> Exemple : en cas d’achat d’une nouvelle voiture électrique et/ou hydrogène, l’aide peut s’élever jusqu’à 6000 €,
dans la limite de 80 % du prix de votre nouvelle voiture :
- si votre revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 6 358 € ;
- ou si votre revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 14 089 € et que vous faites partie de la
catégorie des « gros rouleurs » (c’est-à-dire qu’au moins 30 km séparent votre domicile de votre lieu de travail
ou que vous parcourez au moins 12 000 km par an dans le cadre de votre travail).
En revanche, l’aide s’élève à 2 500 € dans tous les autres cas.
Le bonus écologique
Cette autre aide est parfois cumulable avec la prime à la conversion, si vous décidez d’acheter un véhicule qui
n’émet aucun CO2 (c’est-à-dire un véhicule électrique et/ou hydrogène). Son montant peut s’élever jusqu’à 5000 €
pour un particulier, dans la limite de 27 % du prix du véhicule, voire jusqu’à 7 000 € si votre revenu fiscal de
référence par part est inférieur ou égal à 14 089 €.
> À lire aussi : Comment obtenir un prêt quand on travaille en intérim ou en CDD ?
Service « SOS Location de voiture » pour vous permettre de vous rendre en mission en cas d’urgence,
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financement de vos projets… Retrouvez toutes les aides dont vous pouvez profiter en tant
qu’intérimaire Adecco, en matière de transport et dans beaucoup d’autres dimensions de la vie
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