Vendanges, vente de glaces, récolte des huîtres, ou encore restauration en zone de montagne ou de bord de mer… Ces
activités très différentes ont pourtant un point commun : elles sont saisonnières ! C’est-à-dire qu’elles se
déroulent, ou connaissent un pic très important, à certains moments à peu près identiques chaque année. Pour faire
face à cette montée en charge de travail, les entreprises recrutent souvent des collaborateurs et des
collaboratrices supplémentaires, soit via un CDD spécifique, que l’on appelle un CDD saisonnier, soit en mission
d’intérim. Intéressé·e ? On vous explique !
Travailler sous contrat saisonnier : quels types de job sont concernés ?
Les emplois saisonniers sont des contrats à durée déterminée pouvant prendre la forme :
- D’un CDD saisonnier, signé directement avec l’entreprise ayant besoin d’un collaborateur ou une
collaboratrice ;
- D’une mission d’intérim, réalisée via la signature d’un contrat de travail temporaire avec une
agence d’emploi.
> À lire aussi : CDI, CDD, intérim, alternance… : pour quel contrat de travail êtes-vous fait
?
Mais attention, car pour être considéré comme saisonnier, le job doit concerner la réalisation de tâches qui
se répètent chaque année, à peu près à la même période :
> À lire aussi : Trouver un emploi d’été : les secteurs auxquels vous n’avez peut-être pas pensé
!
Un contrat saisonnier peut être conclu :
> pour une période précise - on parle alors de contrat « de date à date ». Exemple : du 1er juillet
2023 au 31 août 2023. Dans ce cas, le contrat est renouvelable sans période de carence, tant que le besoin de
l’employeur reste bien toujours saisonnier.
> ou sans date de fin précise - on parle alors de contrat sans terme précis. Exemple : du 15 août
2023 jusqu’à la fin de la saison des vendanges, et pour une durée d’au moins 1 mois. Dans ce cas, une durée minimale
doit obligatoirement être prévue par le contrat.
> Aller plus loin : Emploi saisonnier : ne tardez pas pour trouver votre job d’été !
Emploi saisonnier et stage : attention à ne pas confondre !
Il s’agit en effet de deux choses absolument différentes !
Un emploi saisonnier repose sur un contrat de travail, signé directement avec l’entreprise, ou avec
une agence d’emploi en cas de mission d’intérim. Ce contrat ouvre des droits salariaux, comprenant
notamment :
- une rémunération horaire qui ne peut pas être inférieure au SMIC (1) ;
- des congés payés ;
- une prime de fin de mission en cas d’intérim (mais pas de prime de précarité en cas de CDD signé directement
avec l’employeur, à la différence d’un CDD classique).
En revanche, un stage ne repose pas sur un contrat de travail, mais sur une convention tripartite
obligatoirement signée :
- par l’entreprise d’accueil du ou de la stagiaire ;
- et par un établissement d’enseignement ou un organisme d’insertion (Mission Locale, Pôle Emploi, etc.).
De plus, un stage n’est jamais rémunéré par un salaire. Et il n’est obligatoirement gratifié (au taux horaire minimum
de 4,05 € de l’heure), que s’il dure plus de 2 mois consécutifs (ou 309 heures non consécutives). (2)
Bon à savoir !
Vous avez moins de 25 ans ? Si vous travaillez en parallèle de vos études, par exemple à l’occasion de jobs
saisonniers, vos revenus ne seront pas imposables s’ils ne dépassent pas 3 fois le SMIC brut mensuel au
total !
> En savoir plus : Première déclaration de revenus : suivez le guide !
Vous êtes à la recherche d’un emploi saisonnier ? C’est dès maintenant que vous pouvez commencer à le
rechercher ! Hôtellerie-restauration, tourisme, agriculture, industrie agroalimentaire, commerce : découvrez
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propositions en CDI ou encore en alternance !
(1) Sauf si le ou la salarié·e est âgé.e de moins de 16 ans (le seuil de rémunération minimal est alors de
80 % du SMIC), ou est âgé·e de 17 à 18 ans (le seuil de rémunération minimal est alors de 90 % du SMIC).
(2) Et au-delà de 66 jours consécutifs ou 462 heures non consécutives, pour les étudiants du second degré
de l’enseignement agricole.