Une offre d’emploi a retenu votre attention ? Votre CV déjà en main, vous êtes fin prêt à y répondre ? Il ne vous reste donc plus qu’à écrire votre lettre de motivation ! Une étape importante à ne pas brûler, mais devant laquelle il est possible de sécher… Plutôt que de copier-coller une lettre type et peu personnalisée sur internet, débloquez votre écriture grâce à nos 5 commandements et faites la différence.
En condition, tu te mettras
Autant pour un roman que pour une lettre de motivation, écrire n’est facile pour personne et nécessite de s’entourer des meilleures conditions. Planifiez ce temps dans votre agenda et réfléchissez-y en amont.
Le syndrome de la page blanche est souvent causé pas un excès de pression, des difficultés de concentration ou un manque d’idées. Avant de rédiger, aérez-vous l’esprit et éliminez toutes les sources de distraction, notamment digitales. ;)
Pour recenser vos idées, adoptez la « technique des post-its » utilisée par beaucoup d’écrivains. Notez une idée par post-it, collez vos idées au mur et structurez-les progressivement par familles d’idées. Cet exercice vous aidera à identifier les bases et le plan de votre lettre de motivation.
« Une lettre de motivation peut sauver votre candidature en faisant la différence, saisissez cette chance ! »
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Aucun élément essentiel, tu n’oublieras
Votre recruteur aura déjà parcouru votre CV lorsqu’il lira votre lettre de motivation. Celle-ci ne doit donc pas être une simple répétition de votre curriculum vitae. Idéalement, elle doit parler :
1. De l’entreprise à laquelle vous répondez : ce paragraphe vous permet de montrer au recruteur que vous vous êtes informé sur son activité, et que vous êtes ainsi un candidat impliqué et curieux. C’est aussi un moyen d’expliquer ce qui vous intéresse plus particulièrement dans le poste précis qui vous est proposé. Pour trouver les informations nécessaires, vous pouvez consulter le site internet ou les profils de réseaux sociaux de l’entreprise.
2. De vos compétences et de votre parcours : sans forcément reprendre toutes les étapes de votre CV, évoquez les plus importantes et celles qui progressivement vous ont conduit à postuler à l’emploi auquel vous candidatez. Vous faites ainsi ressortir un fil conducteur qui vous permet de clore votre paragraphe par « c’est donc tout naturellement que je postule au poste de… ». Revenez aussi sur vos principales compétences :
- Vos compétences techniques : par exemple la maîtrise de certains logiciels, la gestion de stock, la prospection de clientèle, certaines techniques de maintenance, etc.
- Vos compétences relationnelles : par exemple votre habitude à travailler en équipe, votre sens de l’autonomie, votre créativité, vos capacités à communiquer, à prendre la parole en public…
3. De votre motivation et de ce que vous pensez pouvoir apporter à l’entreprise : l’objectif étant de montrer que vous répondez aux attentes de votre recruteur… voire même que vous pouvez lui apporter encore plus de valeur ajoutée !
Astuce : vous identifiez des compétences requises que vous n’avez pas ? Mettez en avant votre volonté de vous perfectionner sur ce point en occupant le poste visé !
Enfin, dites-en suffisamment, mais pas forcément tout ! Votre lettre de motivation doit donner davantage de détails que votre CV sans tout révéler : piquez la curiosité du recruteur pour qu’il ait envie de vous convoquer en entretien d’embauche !
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Certaines règles de rédaction, tu adopteras
Bonne nouvelle : il en existe ! Vous savez ainsi par quoi commencer et continuer avant même de saisir votre stylo ou votre clavier.
Comme tout courrier, votre lettre de motivation doit indiquer un objet. Soyez le plus précis possible en indiquant notamment le poste visé, et éventuellement la référence de l’annonce à laquelle vous répondez (ainsi que le lieu d’exécution du travail proposé si vous répondez à une grande entreprise ayant différents locaux).
> Exemple : Candidature au poste de mécanicien auto, Centre Auto de Rennes-Est (annonce Pôle Emploi n° …)
Commencez ensuite toujours votre lettre par « Madame, Monsieur » (sans indiquer de nom de famille) : une règle d’usage qui permet de vous adresser à tout lecteur possible, à moins que l’annonce précise l’identité de votre interlocuteur.
Pour conclure votre lettre, rappelez une dernière fois votre intérêt pour le poste proposé et indiquez que vous êtes disponible pour un entretien. Finissez alors avec une formule de politesse et votre signature. Cette dernière phrase laisse une sensation agréable et invite à l’échange, choisissez-la avec soin !
> Exemple de formules de politesse pour une lettre de motivation :
En espérant que ma candidature retienne votre attention, veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes sincères salutations.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur mes sincères salutations.
Le style de ta lettre de motivation, tu adapteras
Vous voilà prêt à passer à la rédaction ? Là encore, des règles toutes simples peuvent vous aider à trouver les bons mots.
Pensez à personnaliser votre courrier : le ton que vous utilisez donne des indices sur votre personnalité. Pour montrer votre assurance et votre motivation, passez par des tournures positives, du présent et des termes précis. Votre dynamisme et votre esprit de synthèse se ressentiront à travers des constructions de phrases simples et courtes.
Et sachez qu’un recruteur consacre souvent peu de temps à la lecture de votre lettre : parfois quelques secondes seulement si son attention n’est pas accrochée dès votre première phrase. Celle-ci traduit précisément votre objectif et invite à découvrir la suite du courrier, tout comme une première poignée de main en entretien.
La présentation de ta lettre, tu soigneras
Le recruteur a peu de temps à consacrer à la lecture, motivez-le en lui offrant un texte bien présenté, aéré, agréable à regarder, idéalement sur un recto A4, soit 20-30 lignes.
Évitez les effets « pavés » en choisissant une police classique, taille 11. Justifiez le texte et aérez-le en sautant une ligne entre chaque paragraphe.
Vous avez passé du temps à identifier et rédiger votre contenu. Prenez encore quelques minutes supplémentaires pour vous relire et surtout vous faire relire. Une faute d’orthographe peut être perçue comme un manque de sérieux ou de compétence, alors traquez la moindre coquille !
Astuce : pour vous assurer que votre style est assez fluide, relisez votre texte à voix haute.
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